Le Daim

Le Daimde Quentin Dupieux

avec Jean Dujardin, Adèle Haenel, Albert Delpy, Pierre Gommé, Laurent Nicolas (II)

Genre : Comédie

Nationalité : France

Année de sortie : 2019

Durée : 01h17

Version : Couleur

Georges quitte sa banlieue pavillonnaire et plaque tout du jour au lendemain pour s’acheter le blouson 100% daim de ses rêves. Un achat qui lui coûte toutes ses économies et vire à l’obsession. Cette relation de possessivité et de jalousie finira par plonger Georges dans un délire criminel…

Le réalisateur et musicien, cadreur et monteur de ses films, grand adepte de l’absurde et du non-sens, pense que ce 8e long-métrage est son 1er film réaliste et aussi le plus fou : « Jusqu’à présent tous mes films sont construits comme des cauchemars alors que le Daim se passera dans la «vraie vie». C’est aussi mon premier film avec un personnage féminin très fort, grâce à Adèle. » « C’est une longue descente, mais l’humeur du film ira à contre-courant de cette noirceur : plus on s’approchera du tragique, plus le film sera agréable ». « Je veux rester dans la joie de l’amateur, comme quand j’étais adolescent et que j’essayais de faire des films avec la caméra vidéo de mon père. Eh bien, j’arrive encore à avoir la même sensation en dirigeant Jean Dujardin dans les Pyrénées. La différence est que je maîtrise un peu mieux l’outil et que je sais que le film ne va pas être juste vu par trois copains. »

Vu le succès mérité de Au Poste ! et le talent comique du duo à l’affiche, il devrait en effet y avoir un peu plus de spectateurs !

3 réflexions au sujet de « Le Daim »

  1. Le Daim est un film imprévisible, abstrait et familier à la fois, ce qui est déroutant mais qui lui confère également un caractère particulier. Ceci est en grande partie dû au sujet du long-métrage, qui tisse sa trame autour d’une mise en abîme et d’un curieux manteau en daim. Le personnage incarné par Jean Dujardin, propriétaire du daim, est nimbé de mystère et sombre graduellement dans le mensonge et le dédoublement de sa personnalité. Cette ambiguïté est retransmise par le réalisateur Quentin Dupieux au travers d’une ambiance parfois burlesque, souvent angoissante, renforcée par la bande son et des cadrages atypiques. Oscillant entre l’horreur et la comédie, Le Daim joue avec les obsessions de ses personnages, et le scénario du film semble s’écrire à mesure que la détermination des personnages à compléter leur propre œuvre s’affirme.

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  2. Le Daim est un film qui m’a plu. Premièrement par la participation de Jean Dujardin dans le rôle principal, un grand acteur français que j’admire. Mais aussi pour son côté très mystérieux, avec une intrigue particulière qui se termine donc sur une fin qui nous laisse sans voix.
    Pour conclure, selon moi, le réalisateur s’est peut-être inspiré du film Psychose de Hitchcock, nous pouvons remarquer de nombreuses similitudes avec Le Daim.

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  3. Scotchée, telle était ma réaction lorsque le générique de fin a commencé. Ce film est aussi étonnant que son casting : Jean Dujardin était de la partie, jouant le personnage principal, un acteur qu’on n’a peu l’habitude de voir dans ce genre de film.
    L’histoire est singulière, à mon avis, le scénario marche dans les pas d’Hitchcock avec comme référence son célèbre film : « Psychose ».
    Un nuage d’angoisse et d’obsession se crée autour du scénario frôlant le dédoublement de la personnalité de la part du personnage principal.
    A contrario de « Psychose », le personnage principal n’indique pas ses buts et ses idées, l’absence de voix-off appuie cette ignorance : on ne sait rien de lui. Ballottant ainsi le scénario de rivage en rivage à travers le vaste océan de cette histoire.
    Un manteau démodé en daim devient alors l’objet d’une folie meurtrière.
    Ce film me laisse perplexe, piégée entre plusieurs émotions, digne d’une tragédie grecque. Je suis restée septique envers la fin peut-être trop brève. Cette obsession du blouson en daim tournent inlassablement dans mon esprit, place au doute !

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