Système K

de Renaud Barret

Genre : Documentaire

Nationalité : France

Année de sortie : 2020

Durée : 01h34

Kinshasa, capitale du Congo, est une fourmilière foisonnante, chaotique, avec une jeunesse assoiffée de liberté, pleine d’envies, de créativité, de talent. Mais comment s’exprimer face à la pénurie de moyens, à la répression policière, à l’hostilité et aux pressions du pouvoir politique ? Une seule issue : la rue, l’inventivité permanente, le geste artistique impromptu, le système non plus D mais K comme Kinshasa.

Après Benda Bilili Renaud Barret filme l’effervescence artistique et politique de toute une population qui a d’autres aspirations que simplement survivre, la colère des exploités et ses différentes formes de sublimation par la musique, la danse, la performance, le happening. Le film lui-même semble emporté par cette fougue communicative.

2 réflexions au sujet de « Système K »

  1. Ce documentaire est très engagé, montrant la révolte d’un peuple et l’envie de changement d’artistes qui n’hésitent pas à le faire savoir !
    J’ai aimé découvrir les artistes un par un, et revenir sur plusieurs de leurs travaux. Cela permet de mieux les connaître et d’appréhender leur art. Il y a des œuvres originales, des œuvres qui interpellent pour dénoncer et d’autres qui choquent pour nous faire penser.
    En effet, j’ai trouvé que ce film faisait réfléchir. Je me suis par exemple interrogée sur la liberté d’expression. En France, nous l’avons mais c’est comme si on n’en exploitait qu’une partie seulement à travers l’art engagé. C’est quelque chose de beaucoup moins présent qu’au Congo où pourtant ces artistes se battent pour se faire entendre à travers leurs prestations véhémentes, malgré les risques.
    C’est un documentaire très intéressant qui donne matière à réfléchir.

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  2. Un film qui, bien que difficile à comprendre au début m’a fait réfléchir sur la société d’aujourd’hui. Les différents artistes montrent un réel investissement dans leurs œuvres et dans leurs performances. Ce reportage met également en valeur la censure et prouve qu’elle n’arrête pas les artistes pour autant.
    Le premier artiste que l’on voit garde une part de mystère dans ses œuvres et c’est au fur et à mesure du film que l’on comprend ce qu’il veut expliquer avec par exemple la violence policière.
    L’astronaute, lui, dénonce la surveillance qui est présente en permanence dans notre société. Lorsqu’il enfile sa combinaison, il devient supérieur et peut observer tout le monde sans que personne ne puisse le reconnaître.
    Cependant j’ai trouvé ce film quelque peu choquant sur certains aspects notamment avec des scènes qui auraient pu être suggérées, au lieu de les montrer avec par exemple la chèvre que l’on égorge. Malgré le fait que l’artiste ait énoncé « Il ne faut pas avoir peur de choquer », cette scène reste malgré tout violente. Les musiques rythment le film et nous plongent dans l’ambiance artistique. En résumé, un film qui m’a fait réfléchir sur notre société et n’hésite pas à montrer des scènes choquantes pour dévoiler la vérité.

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